
Comment l’accompagnement social enrichit le diagnostic des risques psychosociaux ?
La santé mentale et le bien-être des salariés sont aujourd’hui des enjeux majeurs pour les entreprises. Face à la montée du stress, de l’absentéisme et du mal-être au travail, le diagnostic des risques psychosociaux (RPS) devient une étape incontournable dans toute stratégie de prévention. Mais au-delà des outils d’évaluation classiques, un accompagnement social adapté peut grandement enrichir cette démarche, en apportant une compréhension plus fine et plus humaine des réalités vécues par les collaborateurs.
Le diagnostic des risques psychosociaux : un outil indispensable
Le diagnostic des risques psychosociaux vise à identifier les facteurs susceptibles de nuire à la santé mentale des salariés. Ces facteurs peuvent être :
- Organisationnels (surcharge de travail, manque d’autonomie),
- Relationnels (conflits, harcèlement),
- Individuels (fragilités personnelles amplifiées par le travail),
- Ou encore environnementaux (conditions de travail dégradées).
Ce diagnostic permet de poser un état des lieux objectif, en s’appuyant sur des questionnaires, des entretiens et des indicateurs RH (absentéisme, turnover, etc.). Mais ces outils, bien que précieux, peuvent parfois passer à côté de certaines dimensions essentielles.
Les limites d’un diagnostic uniquement quantitatif
Un diagnostic des RPS basé uniquement sur des données statistiques ou des questionnaires standardisés peut :
- Sous-estimer la souffrance silencieuse de certains salariés,
- Manquer de nuances sur les causes profondes du mal-être,
- Omettre les facteurs personnels ou sociaux qui influencent la santé mentale au travail.
C’est ici que l’accompagnement social prend tout son sens.
L’apport de l’accompagnement social dans le diagnostic des risques psychosociaux
L’accompagnement social, assuré par des professionnels qualifiés, offre une approche qualitative et humaine, complémentaire aux méthodes classiques.
1. Mieux comprendre les fragilités individuelles
Les entretiens menés dans un cadre confidentiel permettent aux salariés de s’exprimer librement. Ils peuvent évoquer des situations personnelles qui, bien que hors du strict cadre professionnel, impactent leur bien-être au travail : dettes, problèmes familiaux, isolement, précarité, etc.
2. Identifier les signaux faibles
Un accompagnement social régulier aide à repérer les signaux faibles souvent invisibles pour les managers ou les RH. Ces signaux précoces permettent d’agir en prévention, avant que la situation ne se détériore.
3. Contextualiser les données
L’accompagnement social offre un regard de terrain. Il permet de contextualiser les résultats du diagnostic, en mettant en lumière les réalités sociales et humaines qui influencent les RPS dans l’entreprise.
4. Renforcer la confiance et l’expression des salariés
Le recours à un tiers de confiance externe, neutre et bienveillant, favorise la parole des salariés. Cela permet d’obtenir des remontées d’informations plus sincères et plus profondes.
Une approche globale pour des actions plus efficaces
En intégrant l’accompagnement social dans votre diagnostic des risques psychosociaux, vous adoptez une démarche plus complète, qui tient compte de l’humain dans toutes ses dimensions. Cette approche globale permet :
- Une meilleure compréhension des causes du mal-être,
- Une priorisation plus juste des actions à mettre en œuvre,
- Un climat social apaisé et une véritable culture de la prévention.
En résumé : Le diagnostic des risques psychosociaux gagne en pertinence et en impact lorsqu’il est associé à un accompagnement social sur-mesure. En combinant analyse quantitative et écoute qualitative, vous mettez toutes les chances de votre côté pour améliorer durablement la qualité de vie au travail.
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